Etienne Aubert

Conférencier d'art : choix d'une trentaine de monographies et de thématiques (langues française et anglaise)

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Qui est Etienne AUBERT ? « Même s’il a étudié l’histoire de l’art, son émotion, il la puise avant tout dès sa plus tendre enfance, lorsqu’il se trouve figé, ébloui, enivré, et parfois même fragilisé devant une oeuvre d’art. Depuis sa jeune adolescence, il voyage aux quatre coins du monde. Pour mieux comprendre, il court alors les musées et les galeries d’art tant en France qu'à l'étranger. Le mystère demeure ; le regard est donc décisif. Son esprit se nourrit de l’art qui à son tour élève son âme. Ce qu’il fait depuis des années, est de partager sa passion indéfectible pour l’art, de proposer sa propre analyse et de contextualiser les oeuvres dans leur écrin historique et civilisationnel. Il n’y a pas d’équation possible entre l’œuvre et le discours. Aucun discours n’épuise une oeuvre d’art. C’est sans doute ce qui rend toute interprétation infinie et fascinante. Avec l’œuvre d’art, il y a une présence mystérieuse car silencieuse. »

Tarifs

  • Conférence : 1300 €
  • Animation : 1400 €

Localisation

Paris

Langues

Français, Anglais

Les thèmes de ce conférencier

Ses conférences

Conférence #1

An hilarious and musical evening with Steve (crooner- entertainer) and pianist

The Steve O'Bear Show ! An hilarious evening with Steve (crooner-entertainer) & Lauren (pianist) from American TV variety shows (50's-70's)including a dozen of the below-mentioned melodies (Cole Porter, Duke Ellington, George Gershwin, Nat King Cole, Irving Berlin, Dean Martin ...) along with Anglo-American humorous sketches and jokes I left my heart in San Francisco - Beyond the sea - When I fall in love - Misty - Satin Doll - The girl from Ipanema - Night and day - Unforgettable - L.O.V.E - Mona Lisa - Tea for two - The falling leave - I love Paris - As time goes by - Strangers in the night - Blue gardenia - C'est magnifique - New York New York - Over the rainbow - Check to check - Quizas - The way you look tonight - Let's fall in love - My way - Willkommen - Happy endings - Singing in the rain - Three little words - S wondertul - What good is sitting -The good lite - It had to be you - You do something to me - Everybody loves somebody - Love me tender - Make them laugh - Smile - They can't take that awav from me - The more I sce vou - Good moming - I got rhythm - Some enchanted evening - The very thought of vou - C est si bon - Happy endings - You were meant for me - You are mv luckv star - I could be happy with you - Darling, je vous aime beaucoup - Don't get around much anv more - Thats amore - The shadow of vour smie - Love is here to stav - When you re drinking - Thank heaven - Arrvedercci Roma - The lullaby of Broadway - More - Hello Dolly - All I do is dream of you - Non dimenticar - Welcome to my world - True love . .. and much more

Conférence #2

Rêve « musical » américain d'Irving Berlin, Ellington, Porter, Gershwin ...

Le rêve « musical » américain d'Irving Berlin aux cotés de Duke Ellington, Cole Porter, George Gershwin, Nat King Cole ... revisité par Etienne Aubert (alias Steve O'Bear), conférencier d'art et « crooner-entertainer.» Irving Berlin est devenu célèbre pour ses nombreuses comédies musicales dont il a signé la musique. Il a élevé à un succès international "White Christmas" dont l'interprétation par Bing Crosby est le single le plus vendu de toute l'histoire du marché du disque, ainsi que "God Bless America", chanson patriotique souvent considérée comme l'hymne national officieux américain. L'occasion vous sera donnée d'interpréter vous-mêmes ces grands airs du grand répertoire américain de la chanson du XXe siècle ...

Conférence #3

Les bains de mer depuis le XVIIe siècle …

L'usage de l'eau de mer était déjà loué par les civilisations antiques. Les premiers bains apparurent au XVIIe siècle dans le Yorkshire en Angleterre sur les bords de la mer du Nord. Des médecins avaient découvert les vertus thérapeutiques de l’eau de source locale. Une station thermale vit rapidement le jour. On venait s'y promener et retrouver la santé en respirant l’air salin à pleins poumons. Cette pratique thérapeutique se répandit en France. Dieppe devint la première station balnéaire de France fréquentée par l’élite française dès la fin du XVIIIe siècle. Les cures marines étaient censées guérir de nombreux maux. Il était de bon ton de s’offrir une villégiature à la mer. L’aristocratie s’y retrouvait pour suivre l’exemple de la duchesse de Berry, la première à lancer cette mode mondaine dès 1824. De nombreuses stations thermales s’installèrent le long des côtes françaises : au Touquet-Paris-Plage, Boulogne-sur-Mer, St Malo, Granville, Cherbourg, Deauville, Arcachon, Biarritz, Cannes ... Elles devinrent également un lieu de sociabilité et de distractions pour une clientèle raffinée. Etienne Aubert Conférencier de l’art

Conférence #4

Louis XIV protégeait les arts. Versailles dorlote ses artistes contemporains

Le Versailles d'aujourd'hui se veut un lieu animé, vivant, attractif, comme pour en refaire l'emblème qu'il était sous le Roi-Soleil. Cette politique de prestige a un coût. L'argent public se fait rare. La manne du mécénat a ses limites même si dans les années 1920, Versailles reçut un don important de l'Américain John D. Rockefeller Jr pour financer sa rénovation. A Versailles, les débats dépassent vite le cadre du château et déchaînent parfois les passions. Classicisme et art contemporain juxtaposés, de quoi ouvrir une vive polémique. L'art contemporain est parfois violent et provocateur. C'est un système international, mondain et financier, à la fois public et secret. Ce phénomène de masse a porté aux nues un aréopage d'artistes de Jeff Koons en 2007 à Olafur Eliasson en 2016. L'an dernier l'une des œuvres d'Anish Kapoor, "Dirty Corner", a reçu des jets de peinture jaune et des graffitis outrageux. L'œuvre à la connotation sexuelle assumée par l'artiste avait suscité une controverse dès son installation dans les jardins de Le Nôtre. Versailles n' a pas d'autre choix  que d'accueillir ses artistes contemporains. Business is business ! Etienne Aubert Conférencier de l’art

Conférence #5

Johannes Vermeer. Chuuuuuuuuuut ! Le siècle d’Or …

Découvrir les tableaux de Vermeer est une invitation au silence : « Il faudrait presque faire mettre des chaussons aux visiteurs pour admirer Vermeer. » Nous sommes à Delft au XVIIe siècle, en plein cœur du siècle d’or de la peinture hollandaise. Si l’histoire a retenu l’image d’un peintre oublié de son temps, Vermeer était en réalité bien connu de ses contemporains. Dans ses tableaux, il n'a cessé d'utiliser les codes de la peinture néerlandaise traditionnelle autant que de s'en détourner, créant des œuvres aux multiples mystères. Ses tableaux sont tournés vers l'intérieur. Seuls deux tableaux représentent des scènes d'extérieur, deux exceptions qui confirment la règle :  La Ruelle  et  La Vue de Delft. La spécialisation des peintres de cette époque était bien réelle. il y avait la peinture de portrait, de nature morte et la peinture de genre. Parmi les plus renommés étaient Terborch, de Hooch, Steen, Van Loo, Dou, Netscher, Metsu et Van Mieris. Il fallut tout l'acharnement de quelques passionnés pour retrouver sa trace au XIXè siècle. Le «  sphinx de Delft  » a laissé peu de trace sur sa vie et son art. Etienne Aubert Conférencier de l’art

Conférence #6

Diego Vélasquez, peintre de cour et de basse-cour …

Vélasquez est sans conteste le plus célèbre des peintres de l’âge d’or espagnol. Des portraits du roi Philippe IV, des infants et des infantes peints inlassablement par Vélasquez, on finit parfois par s’en lasser. A Séville, le jeune Vélasquez s'illustre rapidement dans un genre très apprécié des élites, le « bodegóne ». Il représente, dans des intérieurs d'auberge ou de cuisine, des personnages de condition modeste attablés autour de victuailles et de pièces de vaisselle. Il les peint avec la plus vive attention, émotion et sensualité. Plus interpellant est la série de portraits de nains et de bouffons qu'il nous a si généreusement « léguée ». Le regard qu’il porte sur le handicap est riche d’enseignement et de modernité. Il ne produit pas de spectacle mais une œuvre d’art dans laquelle le modèle est seul sur un fond dénudé. Durant les XVIIe et XVIIIe siècles, Vélasquez ne fut connu et apprécié qu’en Espagne. La connaissance et le goût pour cet artiste à l’étranger ne furent possibles qu'à partir du XIXe quand fut ouvert le Musée du Prado. Au retour d’un bref séjour à Madrid en 1865, Manet écrira à Baudelaire : « Vélasquez est le plus grand peintre qu’il ait jamais eu. » Etienne Aubert Conférencier de l’art

Conférence #7

Iconographie du rapt amoureux de l’antiquité à nos jours. Laissez-moi vous ravir

L’iconographie du rapt amoureux de l’antiquité à nos jours. Laissez-moi vous ravir en une heure … Le désir sexuel dans les oeuvres d’art est souvent représenté par le rapt amoureux : enlèvement des Sabines, enlèvement de Proserpine, enlèvement d’Europe … Ces thèmes ont permis aux artistes de déployer leur virtuosité dans la représentation des mouvements opposés, des muscles contractés et de la fuite contrariée. Dans ce mélange de sexe et de violence, la qualité de victime n’est pas toujours reconnue à la femme enlevée. La femme a séduit l’homme par ses charmes, son corps voluptueux a excité le désir de l’homme. L’homme n’est donc pas entièrement responsable. Dans le rapt amoureux, le désir laisse souvent la place au crime. La polysémie du mot « ravissement » entre violence et jouissance, révèle toute l’ambiguïté aisément entretenue par les artistes. Etienne Aubert Conférencier de l’art

Conférence #8

Le Massacre des Innocents de Poussin aux cris d'horreur des conflits actuels

Cette oeuvre représente une scène du « Massacre des Innocents » issue du Nouveau Testament. Nicolas Poussin s’est inspiré de plusieurs oeuvres de Raphaël, du Caravage et de Guido Reni. Contrairement à ces derniers, il limite le nombre des protagonistes et réduit sa palette aux couleurs primaires. Sa composition se construit autour du massacre d’un seul innocent par un soldat, et se focalise sur le cri de douleur d’une femme qui cherche à arrêter le meurtre de son enfant couché au sol. De nombreux artistes du XVIIIè siècle à nos jours tels que Picasso, Francis Bacon, puis Vincent Corpet, Jean-Michel Alberola et Annette Messager, interprèteront cette scène dramatique à leur manière. La presse se fera l’écho de photographies de massacres les plus récents au Moyen-Orient et lors du naufrage du petit Aylan retrouvé mort sur la plage. L’image de Poussin répond à celle de la barbarie, de la cruauté et finalement des souffrance liées à la guerre. La scène du « Massacre des Innocents » demeure un thème intemporel et universel. Etienne Aubert Conférencier de l’art

Conférence #9

Paula Modersohn-Becker, artiste singulière. Sa vie, c’est celle d’une comète

L’une des précurseurs du mouvement expressionniste, elle sera la première femme à se peindre nue, et à se peindre nue enceinte. Née à Dresde en 1876, elle rejoindra très vite les artistes indépendants dans le petit village de Worpswede au nord de Brême. Elle exercera pendant une douzaine d’années son art en peignant des femmes et des enfants de la paysannerie de façon frontale et poignante. Le 1er janvier 1900, elle fuira son village pour se rendre à Paris à la rencontre d’artistes tels que Gauguin, Modigliani, Cézanne ou Rousseau pour y intégrer des ateliers privés. Ses séjours répétés à Paris créeront chez elle une tension entre devoir de conjugalité et besoin de liberté. Elle ne disposera pas assez de temps pour peindre, malgré les 750 toiles et le millier de dessins qu’elle réalisera. Elle décédera en 1907 à l’âge de 31 ans peu après son accouchement. En s’écroulant, elle dira « Schade ! » (dommage). Ce sera son dernier mot. Etienne Aubert Conférencier de l’art

Conférence #10

Edvard Munch, l’œil moderne …

Edvard Munch (1863-1944) est un peintre et graveur norvégien, précurseur de l’expressionnisme. Il se montrera résolument moderne dans son oeuvre et dans son regard sur la société contemporaine. Dans sa jeunesse il sera très vite confronté à la mort de sa mère et de sa soeur aînée. A l’âge adulte d’autres femmes, telles que Milly Thaulow ou Tulla Larsen, influenceront sa vie et sa carrière. Avec elles, il entretiendra des relations amoureuses tumultueuses parfois violentes. En mai 1930, il sera victime d’une hémorragie rétinienne. A travers son œil malade, il retranscrira sa vision de corps flottants dans ses tableaux au motif abstrait. Plus tard, les nazis jugeront son œuvre « art dégénéré » et retireront ses tableaux des musées allemands. Tout au long de sa vie, il n’aura de cesse de représenter dans ses toiles l’angoisse et la solitude humaines, alors tiraillé entre des forces créatrices et destructrices. Il insistait avant tout à exprimer ce qu’il ressentait. « Nous ne mourrons pas, c’est le monde qui meurt pour nous » seront ses derniers mots peu avant sa disparition en janvier 1944, la même année que Piet Mondrian et Vassily Kandinsky. Etienne Aubert Conférencier de l’art

Conférence #11

Madeleine, Joseph, Laure … le modèle noir dans la peinture du XXe siècle

Porté par trois moments forts, le temps de l'abolition de l'esclavage (1794-1848), le temps de la Nouvelle peinture (Manet, Bazille, Degas, Cézanne) et le temps des premières avant-gardes du XXe siècle tels que Matisse, le sujet du modèle noir a été trop longtemps négligé : la contribution importante de personnes et de personnalités noires a marqué l'histoire des art. Jusqu’en 1848, les noirs n’auront pas de nom, pas plus qu’ils n’auront de droits. Théodore Géricault ne dit rien des femmes et hommes de couleur qu'il fit poser, mais nous savons qu'il eut recours au célèbre modèle Joseph, originaire d’Haïti dans son oeuvre iconique « Le Radeau de la Méduse. » Joseph incarne le marin torse nu, agitant au sommet du tonneau le foulard du dernier espoir collectif. La peintre française Marie-Guillemine Benoist peindra en 1800 le portrait d’une jeune femme noire tout d’abord nommé « Portrait d’une négresse », renommé « Portrait d’une femme noire » puis « Portrait de Madeleine » tout récemment. Pour elle, c’est une nouvelle vie qui commence. Etienne Aubert Conférencier d’art

Conférence #12

Marie-Madeleine ! Qui a dit que l’on ne pouvait pas la voir en peinture …

Marie-Madeleine, l’une des figures les plus énigmatiques de la Bible, suscite le plus de fantasme. Elle a fortement imprégné la culture occidentale au Moyen Âge. Modèle de repentir et modèle féminin pour l’Eglise, elle demeure une figure de sainteté plus accessible que la Vierge Marie. De nombreux artistes tels que Titien, le Caravage, George de La Tour, El Greco ou Delacroix n'ont cessé d'être inspirés par ce personnage biblique ambigu à la fois pécheresse et repentante, voluptueuse et ascète, mondaine et ermite. Elle est décrite de façons différentes, mais ce qui revient sans cesse est sa magnifique chevelure rousse. La rousseur chez une femme est symbole de passion, de fougue et d'érotisme, et surtout une iconographie purement volontaire. Elle est perçue comme un objet de convoitise. Beauté du corps et beauté de l'âme sont réunies dans cette sainte qui, depuis bien longtemps, a franchi le seuil de la religion pour investir le champ des arts et des lettres au XIXe siècle. Certains excès ont été dénoncés. Un renouveau de l’art religieux rompt avec les canons traditionnels. « Le repas chez Simon le Pharisien » de Jean Béraud en 1891 en est un bel exemple. Marie-Madeleine surgit en demi-mondaine notoire entourée de personnalités politiques et littéraires contemporaines … Etienne Aubert Conférencier de l’art

Conférence #13

Pentathlon des Muses … quand les JO étaient artistiques

Pierre de Coubertin (1863-1937), fondateur des Jeux Olympiques modernes, souhaitait associer l’art au sport. En miroir à la devise « mens sana in corpore sano », il répondait avec plus d’enthousiasme : « un esprit ardent dans un corps musclé. » Naîtra ainsi « Le Pentathlon des muses » réparti en cinq catégories : la peinture, la sculpture, l’architecture, la littérature et la musique. Lors des JO de 1912 à Stockholm, une trentaine d’artistes présenteront des œuvres d’art originales inspirées par le sport. Lors des JO de Paris en 1924, plus de 190 candidats exposeront leurs œuvres. En 1932 les JO de Los Angeles remporteront un vif succès avec 380.000 visiteurs au Musée des Sciences, de l’Histoire et de l’Art. En 1949, les compétitions artistiques seront supprimés et remplacés par une exposition sans prix ni médailles. L’artiste franco-iranienne Marjane Satrapi a dévoilé sa tapisserie (9x3m) à la Manufacture des Gobelins. Pièce emblématique des JO, elle sera bientôt exposée à l’Hotel de la Marine. Etienne Aubert, conférencier de l’art Contact : aubert.etienne@orange.fr

Conférence #14

Révolution et scandales de l’histoire de l’art de Giotto à Manet …

Giotto, initiateur de la Renaissance Italienne, scandalisera le monde de l’art dans sa rupture avec la tradition byzantine. Véronèse choquera le monde religieux avec son tableau «  Le repas chez Levi  » à l’origine intitulée « La Cène ». Se succèderont d’autres artistes audacieux tels que le Caravage, Artemisia Gentileschi, Paul Véronèse, Jean-Auguste-Dominique Ingres, Francisco de Goya, Gustave Courbet puis Edouard Manet notamment avec son Olympia et son Déjeuner sur l’herbe. Tous auront à cœur de provoquer leurs contemporains. On ne fait rien sans scandale. Etienne Aubert Conférencier de l’art

Conférence #15

Faussaires de génie, experts et marchands d'art sulfureux. Que fait la police ?

Les premiers faux datent de l'Empire romain. De Michel-Ange lui-même à Cesare Tubino apparaissent de nombreux mystificateurs. Les faussaires ont tous des personnalités énigmatiques. Mark Landis est devenu faussaire d’art non pas par goût mais plutôt par esprit philanthropique, ou par névrose. Han van Meegeren, peu reconnu dans son art, sera l’un des plus grands faussaires de Vermeer. Il parviendra même à vendre un faux Vermeer au pillard Göering pendant le Seconde Guerre mondiale. Les affaires Beltracchi, Greenhalgh, Ribes, Legros et bien d’autres défrayeront les chroniques de ces dernières décennies. Un faussaire travaille rarement seul. Le plus grand talent nécessite la mise en place d’un réseau pour blanchir et donner un pedigree à des œuvres contrefaites. Le faussaire s’associe donc avec des aigrefins qui feront office d’expert, de courtier ou de marchand. « Sans les faussaires, le monde serait bien triste », dira Paul Valery. Etienne Aubert Conférencier de l’art

Conférence #16

Expressionnisme allemand : Kirchner, Macke, Kandinsky … Expressionnant, non !

Au début du XXe siècle, ce mouvement profondément ancré dans l'Europe du Nord est une réaction à l'impressionnisme français qui était encore à décrire la réalité physique. L'expressionnisme allemand lui ne s'attache plus à cette réalité et la soumet aux états d'âme de l'artiste. Il cherche davantage à exprimer le monde qu’à véritablement le montrer. Le «  cri  » de Munch est la première référence pour les deux groupes de peintres allemands  : «  Die Brücke  » et «  Der Blaue Reiter  ». Cet art s’oppose à l’art officiel protégé par Guillaume II. Ce nouveau mouvement artistique est à la fois fasciné et épouvanté par les rythmes de la ville et de la modernité. Il reflète une vision pessimiste de la réalité à la vieille de la 1ère Guerre Mondiale. En 1937, les nazis organisent à Munich une grande exposition d’ « art dégénéré », qu'ils présentent comme une peinture subversive. Cette épuration des arts ne rencontra pas de résistance majeure dans la population, et provoqua l'exil des plus grands créateurs. Etienne Aubert Conférencier de l’art

Conférence #17

L’art Ensor ! Appelez-moi Ensor. James Ensor …

« Mon enfance a été peuplée de rêves merveilleux et la fréquentation de la boutique de la grand’mère toute irisée de reflets de coquilles et des somptuosités des dentelles, d’étranges bêtes empaillées et des armes terribles de sauvages m’épouvantaient. » Des  masques, fantômes, crânes, squelettes et autres figures macabres  qui se juxtaposent en de bizarres arrangements : l’oeuvre de l’artiste belge James Ensor (1860 - 1949) est grotesque, ironique, parfois agressive et provocateur, mais toujours portée par un humour profond. Ensor à ses débuts s’est adonné au pleinairisme et fut un compagnon de route du réalisme européen et du naturalisme. Dans un deuxième temps, il a développé une variante spécifiquement belge du symbolisme. Dans sa phase de création la plus connue, le grotesque devient la caractéristique principale de son art. C’est un précurseur le l’expressionnisme. En 1933, il est proclamé « Prince des peintres » ; il mourra couvert d’honneurs, mais ceux-ci semblent lui avoir échu trop tard. Etienne Aubert Conférencier de l’art

Conférence #18

Comme toutes leurs œuvres éphémères, vous serez vite emballés

En plus de 50 ans, Christo (décédé en 2020) et son épouse (décédé en 2009), ont réalisé 22 oeuvres monumentales.  Toutes sont des œuvres éphémères que des millions de visiteurs pourront admirer pendant environ deux semaines, alors qu'il a parfois nécessité plus de vingt cinq ans à obtenir les autorisations. A son habitude, Christo autofinance l'emballage par la vente de ses croquis et collages, refusant tout sponsor privé comme toute subvention publique. D'autres projets sont restés dans les cartons, faute d'autorisations. " Nous avons abandonné certains projets, confie l'artiste, mais d'autres sont restés dans notre coeur et notre esprit. » Après avoir créé des forêts de parapluies, emballé le Reichstag et le pont Neuf, habillé Central Park de safran, édifié des pontons flottants sur le lac italien d'Iseo, Christo avait pour projet une installation de 410.000 barils de pétrole installée en plein désert à Abou Dhabi, inspirée des monuments funéraires égyptiens. Si ce projet lancé en 1977 était réalisé, il deviendrait alors la seule oeuvre permanente du couple. Etienne Aubert Conférencier de l’art

Conférence #19

Ignoré, moqué, incompris, mystérieux … Cézanne, ouvre toi !

Cézanne est le prototype de l'artiste maudit. La reconnaissance est venue sur le tard, à l'âge de 56 ans, alors qu'il ne l'attendait plus. Lorsque, en 1895, sur les conseils de Pissarro et de Renoir, ses amis, un jeune marchand ambitieux, Ambroise Vollard, lui consacre sa première rétrospective à Paris. Cézanne avait encore onze années à vivre. Ce qu'il aime, c'est mener une vie calme et laborieuse, travailler sans relâche sur le motif ou dans son atelier, pour réaliser portraits, paysages ou natures mortes. Cet artiste secret et sauvage apparaît en tout cas comme un mystère. Le peintre va devenir un héros, un martyr victime de l'incompréhension de ses contemporains. Il ouvre ensuite la voie de la modernité. Du cubisme au fauvisme et à l'abstraction, les grands courants du XXe siècle se réclameront du peintre aixois. « C'est notre père à tous » dira Picasso.  Au cours du XXe siècle, les plus grands musées internationaux ont acquis des toiles du maître. Et le marché n'a cessé de le sanctifier. Il figure aujourd'hui dans le club très fermé des artistes impressionnistes les plus chers au monde. Etienne Aubert Conférencier de l’art

Conférence #20

Nicolas de Staël … dans la lumière de son vertige

Dès son adolescence, Nicolas de Staël, émerveillé face à la beauté du monde, est à la recherche de la lumière y compris au fond du noir. Cet immigré russe, adopté à l’âge de huit ans par une famille à Bruxelles, part en août 1936 pour le Maroc. Le premier mot qu’il écrit dans son carnet de voyage est clarté. Enivré de lumière, il y reste presque un an. Il s’est toujours octroyé la liberté de ne pas choisir entre le figuratif et l’abstrait alors que naissait à cette époque la polémique entre les peintres de l’abstraction et de la figuration. Lors de sa courte carrière de quinze années de labeur, il peint plus de mille tableaux et autant de dessins, des portraits, des paysages, d’immenses formats comme de minuscules tableaux. Il effectue des gravures sur bois pour la réalisation d’un livre de Poèmes illustré par ses soins en collaboration avec son ami René Char. Nicolas de Staël a besoin de choc pour ensuite se retirer dans son atelier et peindre. C’est le cas pour la série des Footballeurs au Parc des Princes en mars 1952, ou bien celle des Agrigente lors de son séjour en Sicile l’été 1953. « On ne peint jamais ce qu’on voit ou croit voir. On peint à mille vibrations le coup reçu », dit-il. Dans la nuit du 16 mars 1955, il est seul, épuisé par la fatigue du travail accompli. Il se rend sur la terrasse de son atelier. Face à lui, le Fort-Carré d’Antibes. « Mais le vertige, j’aime bien cela, moi. J’y tiens parfois à tout prix, en grand », écrit-il en 1954 à son ami poète Pierre Lecuire. Etienne Aubert Conférencier de l’art

Conférence #21

"Red as Rothko"

Rothko sought to make paintings that would bring people to tears. “I’m interested only in expressing basic human emotions—tragedy, ecstasy, doom, and so on,” he declared. “And the fact that a lot of people break down and cry when confronted with my pictures shows that I can communicate those basic human emotions….If you…are moved only by their color relationships, then you miss the point.” For him, art was a profound form of communication, and art making was a moral act. Born in 1903, Rothko immigrated to the United States with his family in 1913. In 1921, he entered Yale University, leaving two years later. Like his peers, he found his direction and his place in New York. In 1925, he began to study at Parsons School of Design under painter Arshile Gorky, who powerfully influenced him and many other Abstract Expressionists. Gorky and Rothko shared an interest in European Surrealism as evidenced by the biomorphic forms populating their paintings from the early 1940s. For Rothko, these forms would ultimately give way to the floating zones of color over colored grounds for which he would become known. “His colored rectangles seemed to dematerialize into pure light….” wrote William Rubin from the MoMA. Rothko spent the rest of his career exploring the limitless possibilities of layering variously sized and colored rectangles onto fields of color. By 1968, Rothko’s health was in decline from years of severe anxiety and his related drinking and smoking habits. After surviving an aneurism, he continued to smoke and drink despite his doctor’s orders, but he did scale back the size of his canvases and switch from oils to acrylic paints to reduce the strain that his painting process placed on his body. In 1970, at 66 years old, tRothko committed suicide, leaving behind a body of work that brought him both critical and commercial success during his lifetime. Etienne Aubert Art lecturer

Conférence #22

Everything You Always Wanted to Know About "L'Origine du Monde" after Courbet

Gustave Courbet a plus de 200 ans aujourd’hui et il est bien vivant ! Son plus célèbre tableau peint en 1866, « L'Origine du Monde » sera vendu au richissime diplomate ottoman et grand collectionneur d'art, Khalil-Bey. Mais savez-vous dans quelles conditions surprenantes ? Deux ans plus tard, ruiné par le jeu, les femmes et son train de vie somptuaire, ce dernier vendra sa collection de tableaux. De retour alors à Constantinople, il épousera la Princesse Nazli qui deviendra l’une des figures titulaires de l’émancipation de la femme arabe. En quelques grands jalons, je vous conterai l'histoire et l’itinéraire de ce sulfureux tableau. Il passera de main en main de 1868 à 1954, date à laquelle Jacques Lacan en fera l'acquisition dans la plus grande discrétion. Ce légendaire chef d’oeuvre fera enfin son entrée au musée d’Orsay en 1995. De nombreux artistes contemporains interpréteront à leur manière l’oeuvre de Courbet. Dernier coup de théâtre en 2018 ! Ce tableau a aujourd'hui un visage et un nom après plus de 150 ans de scandales, de censures et de fantasmes. Etienne Aubert Art Lecturer

Conférence #23

Spéctacle-conférence autour de Gustave Courbet

Mercredi 16 février 2022 à 19 h, Chatelet, Paris 2e : Spectacle-conférence inédit sur scène autour de Gustave Courbet Conférence-spectacle Etienne Aubert, conférencier d'art *** Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur « L'Origine du Monde » de Gustave Courbet et que j'oserai vous conter *X Spectacle inédit ! Vous disposez d'une salle équipée d'un écran géant (ou non), je me déplace en France et à l'étranger. intervention en langue française ou anglaise durée : 1h15 + débat On y apprend beaucoup de l'art et de l'histoire de l'art ... sous le signe de Phumour

Conférence #24

Conférence-show sur "L'Origine du Monde" de Gustave Courbet

Représentation du mercredi 16 février 2022 à 19h, Salle Jean Dame, 17 rue Léopold Bellan, 75002 Paris

Conférence #25

Stand up culturel et humoristique sur L'Origine du Monde de Gustave Courbet

stand up culturel et humoristique

Conférence #26

Piero della Francesca, peintre et mathématicien du quattrocento

conférence d'art avec projection

Conférence #27

Du « Massacre des Innocents » de N. Poussin aux photos de conflits actuels

Du « Massacre des Innocents » de Nicolas Poussin aux photographies du cri le plus poignant d’une mère face à l’horreur des conflits actuels Cette oeuvre représente une scène du « Massacre des Innocents » issue du Nouveau Testament. Poussin s’est inspiré de plusieurs oeuvres de Raphaël, du Caravage et de Guido Reni. Contrairement à ces derniers, il limite le nombre des protagonistes et réduit sa palette aux couleurs primaires. Sa composition se construit autour du massacre d’un seul innocent par un soldat, et se focalise sur le cri de douleur d’une femme qui cherche à arrêter le meurtre de son enfant couché au sol. De nombreux artistes du XVIIIè siècle à nos jours tels que Picasso, Francis Bacon, puis Vincent Corpet, Jean-Michel Alberola et Annette Messager, interprèteront cette scène dramatique à leur manière. La presse se fera l’écho de photographies de massacres les plus récents au Moyen-Orient et lors du naufrage du petit Aylan retrouvé mort sur la plage. L’image de Poussin répond à celle de la barbarie, de la cruauté et finalement des souffrance liées à la guerre. La scène du « Massacre des Innocents » demeure un thème intemporel et universel. Etienne Aubert Conférencier d’art

Conférence #28

Déconfinez-moi, déconfinez-moi ! Oui, mais pas trop vite

C’est ce qu’aurait soufflé Veronica Franco, courtisane et poétesse renommée de la Venise du XVIe, à l’oreille du roi Henri III de France lors de son bref séjour à Venise. C’est ce qu’aurait suggéré Sarah Goodridge, miniaturiste américaine du XIXe, à Daniel Webster, son amant, en lui offrant son autoportrait intitulé « Beauty Revealed », représentant ses seins sur une miniature aquarellée sur ivoire. C’est ce que « La Venus au miroir »  de Diego Velasquez aurait imploré auprès de son fils Cupidon et auprès du regardeur/voyeur afin que son visage soit enfin dévoilé. C’est ce que réclamait le « Big Baby II » de Ron Mueck, alors qu’il était confiné depuis déjà neuf mois dans le ventre de sa mère, … … et bien d’autres anecdotes amusantes et surprenantes du monde de l’art qui ne manqueront pas de vous distraire après ce déconfinement tant attendu. Au « memento mori », répondez « carpe diem. » Et vous, déconfinez-vous ! Etienne Aubert Conférencier d’art

Conférence #29

Racont'Arts : Anecdotes surprenantes et désopilantes du monde de l'art

Florilège d’anecdotes surprenantes et désopilantes du monde de l’art Savez-vous dans quelles conditions la Piéta de Michel-Ange, la Vénus au miroir de Velasquez, La Ronde de Nuit de Rembrandt et l'urinoir de Marcel Duchamp ont été vandalisés par des déséquilibrés ? Est-il vrai que notre Reine de France Marie-Antoinette, aurait fait faire un moulage de son sein pour réaliser le « bol sein » aussi appelé « jatte téton » destiné à la dégustation du lait pour la laiterie de Rambouillet ? Quelle est encore l'origine du mot « bourdaloue » une sorte de pot de chambre oblong que les femmes dévotes utilisaient au XVIIe siècle lors de longs sermons qui faisaient souffrir leurs vessies. Enfin vous souvenez-vous de « La Mort de Marat » de Jacques-Louis David ? Comment aurait-il pu croquer sur le vif, la dépouille gisante dans une baignoire encore fumante avec un réalisme fascinant. Beaucoup d’autres anecdotes surprenantes et parfois désopilantes du monde de l'art ne manqueront pas de vous interpeller. Etienne Aubert Conférencier d'art.

Conférence #30

La crucifixion dans l'histoire de l'art. La croix et la manière !

La crucifixion dans l'histoire de l'art. La croix et la manière ! Sait-on que l'on doit aux Perses, au Ve siècle avant notre ère, le supplice de la crucifixion ? C’était, hélas, un mode de supplice bien banal à l’époque. Soixante et onze ans avant notre ère, la révolte des esclaves sous la conduite de Spartacus se solda par la crucifixion d’environ 6000 personnes. Pour tous ceux qui avaient eu l’occasion d’assister à ce supplice, la croix représentait un objet d’horreur. Cela a duré plusieurs siècles, jusqu’à l’interdiction de la crucifixion par Constantin vers 320. C’est probablement cela qui explique l’extrême rareté des crucifix dans les premiers siècles. Il faudra attendre le Ve siècle pour voir des crucifix, et encore représentent-ils Jésus habillé " posé " sur une croix. Ce n’est qu’à partir du moyen-âge que sont apparus les crucifix tels que nous les connaissons aujourd’hui. Des peintures classiques aux oeuvres contemporaines, les représentations de la crucifixion ont depuis toujours déchaîné les passions. Etienne Aubert Conférencier d'art

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